Ce projet reposant sur la sérothèque constituée dans le cadre du projet Dielmo/Ndiop a pour objectif d’analyser les réponses immunologiques qui ont accompagné les changements épidémiologiques résultant des stratégies de lutte au cours des dix dernières années, particulièrement la mise en place des moustiquaires imprégnés d’insecticides en Juin 2008. Ces interventions ont eu un impact important sur la morbidité. Le but est de déterminer des marqueurs, d’exposition, de transmission et/ou de protection en se basant sur la sérothèque et les données cliniques recueillies depuis plus de 20 ans.
Différentes études menées ont permis de montrer une baisse significative de la séroprévalence entre 2000 et 2010 ainsi qu’un changement de profil de la séroprévalence à Dielmo dont le profil se rapproche de celui de Ndiop. Il a éte montré également une diminution de l’intensité des réponses ainsi qu’une perte de l’immunité acquise en parallèle avec un retard à l’acquisition d’immunité.
Par ailleurs, un travail de modélisation mathématiques de l’évolution des réponses anticorps dirigées contre des antigènes de Plasmodium falciparum, a été mené en collaboration avec l’Université Gaston Berger dans le cadre d’un travail de thèse de Mathématiques Appliquées. Ces études ont permis de de valider l’utilisation des réponses anticorps à l’extrait brut de Plasmodium falciparum comme outil d’évaluation du niveau d’exposition au paludisme, en particulier dans les zones de faible transmission



