Deux thèmes majeurs de recherches sont étudiés:
Les réactions immunoallergiques dans la physiopathogénèse du paludisme
Les polynucléaires neutrophiles (PNN) représentant la plus importante proportion de leucocytes sanguins, et sont impliqués dans les mécanismes de défense dirigés contre plusieurs pathogènes. Plusieurs observations rapportées de modèles animaux semblent confirmer leur rôle dans la pathogénie du neuropaludisme.
L’objectif est de mettre en évidence chez l’homme, des polynucléaires neutrophiles (PNN) circulants exprimant les FcεRI et portant des IgE à leur surface d’une part ; d’autre part, établir si l’apparition de ces PNN-FcεRI/IgE est associée à la sévérité de la maladie et/ou à la parasitémie.
Recherche de biomarqueurs du risque de survenue de formes graves du paludisme
Les accès graves de paludisme résulteraient d’une part, d’une cascade complexe d’événements incluant probablement un défaut quantitatif et/ou qualitatif des réponses en Ac protecteurs surtout dirigées contre les stades sanguins du parasite et d’autre part, une perturbation de la balance cytokinique responsable de la symptomatologie observée. L’objectif est de rechercher les relations entre les réponses IgG et les données hémato-parasitologiques et cliniques et la variation des réponses IgG suivant la gravité des accès et leur issue.