Institut pasteur de Dakar
×

Message d'erreur

  • Le fichier spécifié temporary://fileQ6GEGJ n'a pas pu être copié car le répertoire de destination n'est pas correctement configuré. Cela peut être dû à un problème de permissions sur le fichier ou le répertoire. Plus d'informations sont disponibles dans la journalisation du système.
  • Unable to create CTools CSS cache directory. Check the permissions on your files directory.
  • Unable to create CTools CSS cache directory. Check the permissions on your files directory.

Le paludisme est une maladie parasitaire potentiellement mortelle provoquée par un parasite du genre Plasmodium et transmise par les moustiques du genre anophèles.

Des cinq espèces qui infectent l’homme, Plasmodium falciparum est celle qui provoque les cas les plus sévères. Cette maladie est encore très présente en dépit des progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme : environ 3,3 milliards de personnes sont exposées au paludisme et en 2015, on estimait à 212 millions le nombre de cas de paludisme qui ont été à l’origine de 429.000 décès, principalement chez des enfants de moins de 5 ans. (Rapport OMS, 2016).

A l’échelle nationale, de grands progrès ont été réalisés dans la lutte contre le paludisme. En 2014, le Sénégal a enregistré 265 624 cas et 500 décès dus au paludisme dont 175 sont des enfants (PNLP, 2015). Ces progrès ont entrainé une baisse de la prévalence parasitaire dans beaucoup de localités du pays

L’épidémiologie du paludisme est extrêmement variable d’une zone géographique à une autre. Cette hétérogénéité est sous la dépendance de nombreux facteurs comprenant entre autres, les espèces d’anophèles présents, leur capacité vectorielle, et leur distribution, les caractéristiques biologiques des souches de parasites circulant. Un facteur extrêmement important de cette hétérogénéité est représenté par l’immunité des individus vis à vis de l’infection palustre. La réponse clinique à l’infection est extrêmement variable allant de l’infection asymptomatique à la survenue d’un accès grave pouvant entraîner la mort du patient.

Le projet Dielmo Ndiop a été mis en place en vue de permettre une meilleure compréhension des interactions homme / Plasmodium falciparum /vecteur et des paramètres permettant l’instauration d’un état de protection, qui dans le cas du paludisme s’installe progressivement et est la résultante de différents facteurs liés aussi bien, à l’individu, au type de transmission, qu’au parasite.

La spécificité du projet Dielmo est l’approche multidisciplinaire qui a été adoptée afin de mieux cerner les différents paramètres mis en jeu dans le cadre complexe d’une infection parasitaire caractérisée par différents stades, chez deux hôtes différents (l’homme et le moustique)

La meilleure connaissance de ces facteurs a pour objectif de définir de nouveaux outils /stratégies de lutte et de prévention de l’infection.

L’originalité des programmes de Dielmo et de Ndiop tient à la qualité et à la précision des données longitudinales qui y sont recueillies. Un suivi longitudinal documentant l'exposition et le statut individuel de protection de personnes vivant dans différentes conditions d'endémie, permettent d’avoir une approche explicative avec le contrôle de différents facteurs. Cette approche a permis d’obtenir des résultats qui font référence dans le monde du paludisme.

Par ailleurs, au cours des années les différentes recommandations du PNLP ont été mises en application au fur et à mesure avec à la clé une évolution des profils épidémiologiques.

Comprendre le paludisme pour mieux agir

Cependant les études sur le paludisme ont également concerné d’autres sites et entre autres les zones du Sud-Est du Sénégal où les prévalences restent élevées par rapport aux autres zones du Sénégal.  Ces études ont permis de montrer pour la première fois au Sénégal, l’existence de Plasmodium vivax.

Incidence du paludisme pour  1000 habitants